La Fête des morts au Mexique est un exemple du syncrétisme culturel mexicain entre rites précolombiens et traditions chrétiennes.
Au temps des Aztèques, les disparus étaient déjà célébrés par des chants et des danses. Les Aztèques organisaient deux fêtes pour les défunts : l’une pour les enfants (Miccaihuitntli) et l’autre pour les adultes 20 jours plus tard (Hueymiccalhuitl). La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes sur sa tombe afin de pourvoir aux besoins du défunt dans l’au-delà.
Cette tradition n’a pas complètement disparu avec l’arrivée des colons espagnols au début du XVIe siècle. Ainsi, le Día de los Muertos est resté la fête la plus importante de l’année.
Sous l’influence chrétienne, la fête a cependant été fixée aux 1er et 2 novembre, qui sont les dates des fêtes chrétiennes de la Toussaint et de la Commémoration des défunts.
En pratique, les festivités peuvent durer beaucoup plus lo